Jeudi 22 et vendredi 23 février 2017, des délégations de l’état Français, de l’état de Jersey, des pêcheurs de Normandie, Bretagne et Jersey se sont réunis à Granville pour évoquer les conséquences éventuelles du Brexit sur la gestion commune de la baie de Granville.
Par les hasards de l’histoire, la mer qui occupe la baie de Granville ou golfe Normand-breton est dépendante de l’Union Européenne et rattachée à la couronne britannique alors que les îles anglo-normandes également rattachées à la Grande-Bretagne ne font pas partie de l’UE. Depuis le 4 juillet 2000, un traité dit « des accords de la Baie de Granville » conclu entre Londres et Paris cadre les relations entre pêcheurs dans la baie.
Lorsque le Royaume Uni quittera l’Union Européenne en mars 2019, ce bel édifice sera juridiquement incertain et la question est de savoir si le traité sera toujours juridiquement pertinent.
Les états de Jersey et de France (DPMA) se sont retrouvés pour une journée et demie de travail à Granville aux côtés de délégations de pêcheurs Normands (CRPMN), bretons (CRPMB) et Jersiais. Dans une ambiance studieuse, les différents articles du traité dit « des accords de la Baie de Granville » ont été passés en revue. L’objectif était de permettre aux pêcheurs français et Jersiais de continuer à pêcher dans cette mer commune, dans un esprit constructif et de concertation.