Le SMEL : Synergie MEr et Littoral

Au service de la pêche et des cultures marines de Normandie, le SMEL (Synergie Mer Et Littoral) soutient les professionnels de la mer dans leur développement et participe à la gestion technique de leurs productions.

Doté de moyens performants d’expérimentation et de projection sur le terrain, son centre technique est animé par une équipe de onze ingénieurs et techniciens.

 

La vedette et le tracteur

La vedette et le tracteur

Un syndicat mixte créé il y a maintenant 35 ans.

Créé en 1980 à l’initiative du Conseil Départemental de la Manche, le SMEL, Synergie MEr et Littoral, a pour mission d’aider au développement des activités économiques basées sur les ressources marines vivantes. Celles-ci représentent un chiffre d’affaire annuel estimé à deux cent millions d’euros (plaisance et tourisme non compris).

Outre le Conseil Départemental, les membres statutaires du SMEL se composent des 4 chambres consulaires et de 30 communes littorales du département de la Manche.

Les professionnels et usagers du milieu maritime sont représentés au sein de l’APEM (Association pour la Promotion de l’Économie Maritime) qui donne un avis préalable sur tous les projets devant être présentés ou développés au SMEL.

Le budget annuel du syndicat mixte est d’environ 950 000 Euros. Les membres statutaires représentent 26% de ce total et le solde (74%) est assuré par des financements fléchés sur des projets. Ces financements sont apportés par des collectivités territoriales comme le Conseil Général de la Manche, le Conseil Régional de Basse-Normandie, des agences de l’Etat (Agence de l’Eau Seine Normandie, IFREMER,…) et enfin, l’union Européenne.

Le laboratoire de chimie

Le laboratoire de chimie

Une politique au service des professionnels de la mer.

La politique d’accompagnement du SMEL au profit des professionnels de la pêche et des cultures marines de Normandie répond à cinq priorités :

  • Le renforcement de l’interface entre professionnels d’une part, scientifiques et politiques d’autre part ; la création de liens entre acteurs étant un vecteur fort d’optimisation des compétences régionales.
  • La mise en œuvre d’indicateurs de production et de milieu autorisant une gestion durable des productions.
  • La fourniture d’un soutien technique et scientifique aux professionnels pour optimiser la gestion de leurs productions.
  • Des travaux de recherche et développement chargés d’assurer aux professionnels un futur viable et responsable.
  • La diffusion d’informations produites ou collectées par le SMEL au bénéfice des professionnels.
Un plan opérationnel calé sur les activités de pêches et de cultures marines normandes.

Les opérations conduites par le SMEL se regroupent en quatre domaines :

  • Une contribution à l’optimisation des cultures marines régionales par la fourniture d’informations régulières sur l’état des productions et l’analyse des processus zootechniques.
  • Des interventions permettant de pérenniser l’exploitation raisonnée des pêcheries par des suivis réguliers des productions halieutiques régionales et la production d’analyses sur les pratiques de pêche, de conservation des produits,…
  • Des programmes portant sur la recherche et l’innovation afin d’adapter les activités de pêche et de cultures marines aux défis économiques et environnementaux de demain.
  • Un suivi du milieu naturel et une participation à des études environnementales visant à mieux adapter les pratiques professionnelles aux capacités des écosystèmes côtiers et anticiper leurs éventuelles évolutions ou dysfonctionnements.
  • La participation à des programmes et opérations autorisant la circulation et l’appropriation des informations permettant, entre autres, la mise en place d’observatoires socio-économiques.
Le pneumatique

Le pneumatique

Des moyens techniques et humains adaptés.

Pour répondre à ces objectifs opérationnels, le SMEL s’appuie sur son centre technique d’une superficie de 1152 m² et basé à Blainville sur mer dans le département de la Manche.

Créé en 1988 et redimensionné en 2000, il dispose de huit plateaux techniques, caractérisés par leur niveau de confinement sanitaire et leur possibilité de contrôler différents paramètres d’élevage et de stabulation. Il est ainsi possible d’accueillir dans des conditions sanitaires ad hoc, divers organismes marins (végétaux, invertébrés filtreurs, brouteurs, animaux d’eau froide, d’eau chaude,…).

Ces plateaux techniques sont épaulés par trois laboratoires d’analyse (biologie, chimie, bactériologie) équipés d’appareils de mesures dont certains peuvent être emmenés sur le terrain.

D’autre part, des moyens d’intervention à la mer (vedette, matériel de plongée sous-marine, tracteur, quad,…) permettent de déployer simultanément plusieurs équipes sur le terrain et de réaliser de très nombreuses expérimentations dans le milieu naturel.

De plus, des ordinateurs en réseau et des logiciels spécifiques permettent de traiter et stocker (bancariser) très rapidement les données produites.

Enfin, des locaux techniques permettent d’assurer la maintenance des équipements à terre et des moyens d’intervention à la mer.

L’ensemble de ces moyens est servi par une équipe de 5 ingénieurs et 5 techniciens auxquels se joignent chaque année quelques étudiants de second et troisième cycle universitaire.