L’économie maritime et les écosystèmes côtiers la main dans la main : A Torquay, ville du Sud de la Grande –Bretagne se clôturait le programme Interreg VALMER.
VALMER a pour objectif de tester des méthodes visant à qualifier et quantifier les bénéfices et les coûts que les communautés humaines tirent du milieu naturel.
Cette approche s’intègre complètement dans le cahier des charges du plan d’action du SMEL qui vise à soutenir un développement durable des filières de production bas-normandes.
Le colloque de clôture du programme Interreg VALMER s’est tenu les 17 et 18 mars 2015, à Torquay, petite ville du Devon sur la côte Sud de Grande-Bretagne.
Projet Interreg IVA Franco-britannique, VALMER ne vise pas à ‘‘donner un prix‘‘ à la nature, mais à développer et appliquer concrètement des méthodologies pour qualifier et quantifier au mieux les bénéfices, directs et indirects, que les communautés humaines tirent des fonctionnalités des écosystèmes, ainsi que le coût lié à leur maintien.
Ces méthodologies ont été testées entre 2013 et 2015 sur trois sites anglais (Nord du Devon, côte de Plymouth à Fowey, baie de Poole) et trois aires marines protégées françaises, existantes ou à l’étude (Parc naturel marin d’Iroise, projet de parc naturel marin dans le golfe Normano-Breton et projet de parc naturel régional du golfe du Morbihan).
Des scénarios ont été développés pour envisager de façon partagée, avec les acteurs des territoires, les options de gestion au regard des services rendus par les écosystèmes.
Le recours au concept de services écosystémiques, aux méthodes d’évaluation et aux scénarios de gestion a pour objectif de sensibiliser les décideurs locaux et les citoyens à l’importance d’intégrer à la prise de décision les bénéfices offerts par la nature.
Cette approche s’intègre complètement dans le cahier des charges du plan d’action du SMEL qui vise à soutenir les filières de production que sont la pêche et la conchyliculture dans une perspective de développement durable.
Le programme VALMER a été piloté par Le laboratoire AMURE de l’institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM / UBO-CNRS-IRD-Ifremer) et l’Agence des Aires Marines Protégées.